Meade ETX 125 contre Celestron NexStar 5"
Rapport d'évaluation technique (I)
Longtemps après les constructeurs japonais, la société américaine Meade s'est décidée à construire une nouvelle gamme de télescopes portables, la série ETX, dont le premier modèle, l'ETX 90 créa une véritable révolution dans le monde amateur en 1996. Aujourd'hui tous les modèles ETX vendus par Meade sont équipés d'une raquette de commande électronique et d'une base de données de plusieurs milliers d'objets célestes. Ces instruments disposent d'une optique Maksutov-Cassegrain, une configuration suffisamment rare et souvent de qualité que nous devions absolument tester.
De son côté, Celestron a pris quelques années de retard mais nous propose également aujourd'hui toute une famille de systèmes "GoTo", les NexStar, dont les raquettes de commande électroniques équipent tant les petites lunettes de 60mm que les télescope Schmidt-Cassegrain de 280mm d'ouverture (11").
Les deux optiques catadioptriques portables testées
Meade ETX 125
Celestron NexStar 5
Si le principe même de la recherche automatique des objets célestes et du guidage électronique chagrinent les puristes, la plupart des amateurs ont toutefois chaudement accueillit cette innovation qui nous libère d'un long apprentissage de la voûte céleste. Combien d'entre nous n'ont pas perdu des dizaines minutes à essayer de localiser une galaxie ou une nébuleuse pourtant brillante... Je suis même convaincu que devant ces échecs répétitifs plusieurs passionnés ont abandonné ce hobby jugé peu gratifiant. Aussi on ne peut que remercier chaudement les constructeurs quand ils nous proposent des instruments à la GoTo.
Deux modèles concurrents ont été testés et méritent toute notre attention, le modèle Meade ETX 125EC et le Celestron NexStar 5", deux optiques Cassegrain de 125 mm d'ouverture dont les prix sont respectivement de $900 et $1200 aux Etats-Unis ou quelque 1100 et 2200 euros en Europe.
Voyons ce que nous pouvons attendre de ces instruments, ce qui les caractérisent, quelles sont leurs performances et ce qui les différencient.
Plusieurs critères sont à considérer :
- Le concept
- L'optique
- La mécanique
- L'électronique et le logiciel
- Le support après-vente.
Se greffe sur ces éléments votre appréciation personnelle car il évident que votre subjectivité sera certainement un critère important si pas plus décisif que toute autre considération, mise à part le prix.
Petits mais... portables !
Tout d'abord tant l'ETX que le NexStar sont particulièrement intéressants du fait de leurs dimensions : 50 cm pour 8 kg, ils sont à la limite d'être considérés comme des bagages à main. Si vous disposez d'un 200mm ou d'un instrument supérieur vous devez pratiquement l'abandonner lorsque vous partez en vacance et si vous passez votre séjour sous des cieux propices à l'observation, vous serez probablement déçu de ne pas avoir pu l'emporter. Aussi à l'instar des PC portables, un petit instrument d'observation pourra vous rendre bien des services et, sur le long terme, vous sera certainement beaucoup plus utile qu'un télescope plus volumineux, plus lourd et nettement moins maniable. Par ailleurs, facile à mettre en place il pourra également être utilisé par toute la famille, ce qui ne sera certainement pas le cas d'un télescope de grand diamètre.
Principes d'optique fondamentaux
Les deux télescopes testés appartiennent à la famille des catadioptriques, une catégorie d'optiques très courtisées que les photographes connaissent déjà s'ils utilisent par exemple des téléobjectifs de plus de 300 mm. Par construction, il s'agit de la configuration la plus compacte ainsi que l'explique le schéma ci-dessous. En effet, bien que la longueur focale de l'ETX soit proche de 2m, le tube optique ne mesure que 35 cm car la lumière est réfléchie 2 fois à l'intérieur du tube avant d'atteindre l'oculaire.
ETX 125 et NexStar 5
Deux catadioptriques de conceptions différentes
Si l'idée est ingénieuse cette configuration offre cependant certaines contraintes : la lame de fermeture est parfois épaisse, surtout sur les Maksutov, et alourdi le poids de l'ensemble. Par ailleurs la lumière devant traverser la lame de fermeture, cette dernière doit présenter une qualité irréprochable, à l'image de celle exigée pour les lentilles des réfracteurs. Le moindre défaut présent dans la lame (poussière, bulle, irrégularité, surdensité...) entraîne des aberrations, des images fantômes et des reflets indésirables. Mais ne jetez pas de suite votre lame ou votre ménisque si vous observez des halos autour des étoiles ou des planètes. Il peut encore s'agir d'un problème d'humidité, de réflexions internes ou encore d'un problème de collimation. Méfiance donc et vérifiez votre optique avant de la condamner.
Ainsi que je l'explique dans la page anglaise consacrée aux aberrations et à la coma, ces "cata" sont en général très bien corrigés, surtout les Maksutov, car les maîtres-opticiens disposent de trois degrés de liberté pour réduire les aberrations (lame de fermeture, miroir primaire concave, miroir secondaire hyperbolique). Toutefois l'insertion d'un nouvelle optique entraîne l'apparition de nouvelles aberrations telles l'astigmatisme, la courbure de champ, etc.
Pour réduire l'aberration de coma (les images en forme de comète), la lame correctrice des télescopes Schmidt-Cassegrain (SCT) doit présenter un profil bien précis, dont les tolérances sont d'environ 1% du rayon. Certains constructeurs de SCT garantissent également que le miroir secondaire est corrigé pour l'aberration de sphéricité, rendant ces optiques très onéreuses. Mais tel n'est pas le cas des modèles testés, leur prix étant déjà suffisamment élevé ainsi.
Il faut enfin savoir qu'à court rapport focal, sous f/7 environ, tous les SCT présentent une aberration de coma. La solution me direz-vous est d'utiliser un élément optique supplémentaire pour la corriger. C'est exactement le rôle du Réducteur-Correcteur f/6.3 qui non seulement "accélère" votre SCT (il réduit le temps de pose) mais aplanit le champ de courbure en rejetant la plus grande partie de la coma à bonne distance du champ couvert par vos oculaires. N'oubliez surtout pas cet accessoire car il vous permettra d'embrasser dans le champ de votre oculaire de longue focale des nébuleuses ou des champs stellaires très étendus (le champ couvert dépasse 2° avec un oculaire de 32mm sur le NexStar).
Voyons à présent ce qui différencie l'ETX 125 du NexStar 5.
Les différences entre l'ETX 125 et le NexStar 5
Tout d'abord si les deux optiques semblent a priori identiques, elles sont basées sur un concept légèrement différent qui, comme je l'ai expliqué, est en principe en faveur de Meade; c'est la configuation Maksutov-Cassegrain. Un ménisque convexe intégrant le miroir secondaire remplace la lame de fermeture qui équipe les Schmidt-Cassegrain. En principe l'obstruction d'une optique Maksutov est d'environ 30 à 33% mais dans l'ETX un cache anti-reflet placé près du miroir principal porte l'obstruction totale à 40% du diamètre, donc équivalente à celle du NexStar 5.
Consulter le tableau comparatif de l'ETX 125 et du NexStar 5
La protection anti-reflet des optiques consiste en un revêtement multicouches EMC pour l'ETX et Starbright pour le NexStar, les miroirs offrant un pouvoir de réflexion de 90% pour l'ETX et de 95% pour le NexStar.
Pour des raisons techniques, l'ETX n'est pas à proprement parlé équipé d'un miroir de renvoi en diagonal. Il est remplacé par un système mécanique baptisé "Flip mirror" qui permet, grâce à un petit levier, d'observer soit dans l'oculaire fixé à l'arrière du télescope soit de prendre des photographies. Ce dispositif pour ingénieux qu'il soit est très inconfortable pour ceux qui aiment s'adonner à l'astrophotographie et aimeraient suivre l'objet de leur convoitise dans un oculaire guide. Ici le NexStar présente l'avantage d'utiliser un véritable système oculaire disposant d'un miroir de renvoi en diagonal.
Les deux modèles sont toutefois équipés à l'arrière d'un barillet fileté et peuvent utiliser un véritable système de guidage hors-axe mais ces derniers sont en général trop lourds et ne conviennent pas à ces petites montures légères. Tant l'ETX que le NexStar peuvent supporter une caméra CCD de type webcam mais certainement pas des modèles beaucoup plus lourds.
A l'instar de nombreux systèmes Cassegrain amateur, la mise au point ne s'effectue pas en déplaçant l'oculaire mais bien en déplaçant le miroir primaire au moyen d'une vis micrométrique placée à côté du barillet porte-oculaire. Le mécanisme de mise au point de l'ETX est beaucoup moins doux que celui du NexStar, ce dernier donnant l'agréable impression d'une grande souplesse et une très bonne sensibilité près du point focal. Optionnellement les deux optiques peuvent être équipées d'un système de mise au point électrique.
Meade ETX 125
Celestron NexStar 5
Système Flip mirror
Bouton de mise au point
Viseur et oculaire à 90°
Oculaire et viseur laser (à droite)
Images de Yoshikatsu Kida
Si le tube optique du NexStar n'est maintenu que par un seul bras, celui-ci étonne par sa rigidité. Il est en effet en métal alors que le double bras à fourche de l'ETX est en métal mais renforcé de plastique. Ce dernier présente toutefois l'avantage d'autoriser des mouvements lents manuels alors que le NexStar ne peut pas se déplacer manuellement s'il n'est pas alimenté.
Toutefois la base du NexStar offre l'avantage de tourner sans problème sur 360° car la raquette de commande est attachée au bras qui soutient le tube optique alors que le cordon d'alimentation de l'ETX est fixé sur la base ce qui l'empêche d'effectuer une rotation complète.
Sur l'ETX 125 de première génération la plupart des pièces mobiles (freins, engrenages, etc) étaient en plastique alors que les pièces du NexStar 5 étaient déjà en métal. Depuis 2001 les bras de l'ETX, ses engrenages et les patins de freinage ont été renforcés de métal. C'est un critère de qualité qui vous évitera peut-être des ennuis mécaniques dans le futur.
Le viseur de l'ETX (8x25) est de conception dépassée. Il dispose de 6 vis d'alignement, un relief oculaire inconfortable et l'oculaire présente pas mal d'aberrations en dehors de l'axe. Même s'il est peu utilisé (pour l'alignement initial) il est dommage que sa conception ait été bâclée. A l'inverse, le viseur laser du NexStar est une invention vraiment géniale et présente un relief oculaire confortable. Bien que son alignement à l'installation ne soit pas aisé malgré les 2 boutons à vis, une fois effectué il suffit de viser l'objectif avec le point rouge... un point c'est tout !
Meade ETX 125 contre Celestron NexStar 5"
Rapport d'évaluation technique (II)
Le système de commande à distance Autostar est vendu séparément chez Meade alors que la raquette de commande GoTo du NexStar est fournie d'office avec le télescope. La raquette du NexStar est plus ergonomique que celle de l'ETX, mais à l'inverse de sa concurrente elle ne se met pas en veille et ne s'éteint pas lorsqu'elle n'est pas utilisée et présente nettement moins d'options de contrôle. L'Autostar de l'ETX permet par exemple d'ajuster l'éclairement de l'écran LCD rouge (16 niveaux), le contraste, la vitesse de défilement du texte, autant de touches d'ergonomie que ne permet pas la raquette GoTo du NexStar.
Meade ETX 125
Celestron NexStar 5
L'Autostar est fixé sur la base. 3 autres ports restent libres
La raquette est fixée sur le bras. Aucun port supplémentaire.
L'Autostar
La raquette Go-To
La base doit être retournée pour placer les piles.
Les pile sont accessibles par le dessus de la base.
Images de Yoshikatsu Kida
Si la précision de guidage GoTo du NexStar est globalement plus précise que celle de l'ETX, même si ce dernier peut réajuster une séquence de recherche à la demande, les menus sont moins précis et les options moins nombreuses. Ainsi le menu du NexStar est uniquement disponible en anglais alors que celui de l'ETX peut s'afficher en anglais, en français, allemand, en italien, en espagnol et en japonais. La description des objets se limite à 100 caractères pour le NexStar contre 50000 mots de glossaire et d'aide en ligne sur 442 objets pour l'ETX avec des hyperliens.
Malgré l'usage d'une sortie série le NexStar ne peut pas télécharger de données d'un PC ou mettre à jour son EPROM. Vous devez porter l'instrument chez votre revendeur. C'est une lacune sur le plan technique et de la débrouille des amateurs dont profite bien les amateurs de l'ETX.
Du côté de la consommation, l'ETX est grosso modo deux fois plus sobre que le NexStar, ne consommant que 330 mA pour balayer le ciel sur les deux axes alors que le NexStar requiert 600 mA et consomme ses 8 piles en l'espace de quelques nuits d'observation (5 heures en mode de démonstration, 4 fois plus rapidement que l'ETX !). Je vous conseille donc vivement d'acquérir des piles rechargeables ou mieux encore d'acheter une petite batterie de quelque 5 ampères. Côté ergonomie, les piles du NexStar se placent par le dessus et au centre de la base alors qu'il faut retourner la base de l'ETX pour les remplacer.
Du côté de la base de données équipant ces deux télescopes, il s'agit véritablement de systèmes embarqués : indiquer votre objectif et le système fera un lock-on de la cible... On dirait le mode d'emploi d'un missile ! Mais on n'est pas loin de la vérité, au propre comme au figuré (voir ma biographie). Equipés de 4 processeurs, le logiciel vous permet pratiquement de localiser en l'espace d'une minute n'importe quel objet ou presque - même des trous noirs et des quasars invisibles sont catalogués - et vous pouvez obtenir un descriptif sur des centaines d'objets célestes. Ici l'ETX est beaucoup plus pratique et fourni bien plus de renseignements que le NexStar. Il dispose également d'un mode "Tour guidé" très pratique fonction de l'époque alors que le NexStar se limite à une présentation mensuelle assez sommaire sans veiller à ce que les objets soient au-dessus de l'horizon.
Les catalogues disponibles sont très nombreux et la plupart d'entre nous, s'ils connaissent plus ou moins bien celui de Messier (les fameux 110 objets M..., M13, M31, M42, etc) et quelques objets du catalogue NGC de Dreyer, auront en complément à leur disposition des extraits des catalogues de Caldwell, du SAO, des étoiles doubles et variables ainsi que la possibilité d'encoder des objets personnels.
A ce niveau l'ETX est plus complet que le NexStar même si sa base de données contient paradoxalement 16% moins d'objets. Il contient par exemple des catalogues d'astéroïdes, de comètes, de satellites artificiels et des renseignements sur des événements périodiques tels que les pluies de météores, les éphémérides solaires et lunaires, les éclipses, etc, autant d'objets et de descriptions que vous ne trouverez malheureusement pas par défaut dans le NexStar. Ce n'est pas vraiment indispensable dans la mesure où vous avez peut-être préparé votre séance d'observation sur votre PC, mais il est tout de même dommage que les astres errants n'aient pas été encodés d'office dans le NexStar. Pour contourner cette lacune vous avez malgré tout la possibilité d'encoder les paramètres de 20 objets dans la mémoire du NexStar (contre 200 pour l'ETX). Mais la solution idéale comme la souligné Sky & Telescope dans un test-report est de connecter le NexStar à un Pocket PC (Palm, Cassiopea, etc) et d'utiliser une version Pocket de TheSky qui comblera toutes ces lacunes. Une version similaire existe pour l'ETX et fut testée par Philippe Haake.
Le NexStar5 et son compagnon TheSky Pocket pour Windows CE.
Rappelons que mieux que l'ETX, le NexStar est adapté à l'astrophotographie comme en témoigne les clichés présentés ci-dessous, y compris la photographie à longues poses (ciel profond). Son barillet supporte la plupart des accessoires du marché et sa monture supporte mieux les vibrations qui se stabilisent en moins de 2 sec même à fort grossissement (181x). Il peut mémoriser le backlash (filé sur les axes) et dispose même d'une vitesse de poursuite adaptée au Soleil.
Enfin, la monture du NexStar peut également se déplacer dans toutes les directions, y compris vers le zénith même lorsqu'un boîtier réflex ou une CCD est fixée au foyer, chose inconcevable avec l'ETX car la base vient heurter les accessoires placés au foyer. Mais si la photographie à haute résolution n'est pas votre priorité, vous pouvez toujours placer votre boîtier réflex en parallèle sur le tube optique (en piggyback) au moyen d'une bague de fixation disponible chez votre revendeur ou chez Scopetronix par exemple.
Voici quatre parmi les plus belles images couleurs en haute résolution obtenues avec un Celestron NexStar 5 équipé d'une caméra CCD. Ci-dessus Jupiter avec Europe en transit. Compositage de 10 images réalisées par Jacques-André Regnier le 17 février 2002 avec Nexstar 5 muni d'une Barlow Ultima 2x et d'une caméra Vesta Pro. A droite Saturne photographiée le 6 décembre 2001 dans les mêmes conditions. Ci-dessous deux images réalisées par Yoshikatsu Kida au foyer d'un télescope NexStar 5 muni d'une Barlow x2. A gauche Jupiter, photographiée le 30 août 2000. Compositage LRGB de 8 images de 1/7 sec chacune acquises avec une CCD NEC Picona et corrigées avec un algorithme MaxEntropy. A droite Saturne photographiée le 25 octobre 2000. Même configuration mais compositage de 11 images.
Mon impression
Après cette critique en règle et ce qui a été écrit dans le tableau comparatif, j'insisterais pour conclure sur l'ergonomie et donc la facilité d'emploi de ces deux instruments, un argument auquel chacun de nous est en principe très sensible.
Avant d'acquérir un tel instrument, la première chose à se demander est l'usage que vous allez en faire. A quelle personne s'adresse l'instrument ? Pourquoi voulez-vous l'acheter ? Combien de fois la personne ou vous-même comptez-vous l'utiliser ? Voulez-vous faire de l'astrophotographie ? Désirez-vous acheter des accessoires ?, etc, autant de questions auxquelles vous devez répondre afin de bien cerner votre intérêt pour ce hobby et choisir votre optique en connaissance de cause car il s'agit malgré tout d'un investissement relativement onéreux.
A consulter : Quel télescope acheter et pour quel usage ?
Bien qu'il y ait chez les deux constructeurs des lacunes conceptuelles, les deux modèles proposés auront certainement une longue carrière car leur conception est révolutionnaire et leur utilisation très simple, à la portée de n'importe quelle personne.
Devant la perte d'ouverture alliée à une réflectivité inférieure des miroirs, on peut malheureusement dire que l'optique Maksutov-Cassegrain de l'ETX n'a rien à envier à celle Schmidt-Cassegrain du NexStar.
Le système GoTo du NexStar est plus intuitif, mais son point faible est de manquer d'option de contrôle (contraste, extinction, vitesse de défilement du texte, etc) et de disposer globalement de beaucoup moins d'options que l'ETX. Par contre je trouve très pratique que le NexStar dispose d'un véritable miroir de renvoi en diagonal, d'une vitesse solaire et personnellement je trouve son design plus flatteur que celui de l'ETX, même si le tube optique du Maksutov reste une petite merveille en soi.
Le NexStar fait également moins de bruit que l'ETX et présente une précision de pointage supérieure même s'il lui faut parfois plus de temps pour trouver un objet du fait qu'il prend le chemin le plus long quand il doit localiser un objet situé à l'est d'un autre.
Côté ergonomie et touché, le NexStar ne donne pas l'impression d'être en plastique alors que l'ETX ressemble à un gros jouet fragile. Mais ce sentiment ne peut pas être un critère valable pour votre sélection bien que chacun préfère utiliser un instrument solide, ergonomique et plutôt joli à regarder. Si par contre vous êtes indécis après avoir comparé toutes les caractéristiques des deux instruments, ce critère subjectif pourra vous aider à faire votre choix.
Bien entendu, l'ETX est supérieur au NexStar quand on comptabilise le nombre de fonctions accessibles via la raquette, l'étendue des descriptions, les alarmes audibles et sa moindre consommation. Enfin, nerf de la guerre le NexStar 5 est parfois vendu au double du prix de l'ETX125 (surtout aux Etats-Unis car en Europe la marge ne dépasse pas 30%).
Si c'était à refaire, je rachèterais un NexStar 5 car sa conception, sa portabilité, son ergonomie et son potentiel sont sans égaux, arguments bien évidemment pondérés par un look qui me plaît particulièrement. Par contre si je devais acheter un instrument de taille supérieure (200mm et plus), je réviserais mon choix en fonction des progrès techniques car là où un modèle spécifique sort du lot, rien ne dit que le modèle de plus grand diamètre reste compétitif par rapport à ses concurrents.
Le Celestron NexStar 5 et le Meade ETX 125 testés par Mike Weasner.
Pour plus d'informations
Sky & telescope - Test report : Go To Telescope Showdown (ETX-125EC vs NexStar5)
Mike Weasner's ETX website : Meade ETX-125EC, Celestron NexStar5 Specifications
NexStar egroups
ScopeTronix : Meade ETX125/EC vs Celestron NexStar 5
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